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Caravane
C’était un de ces soirs d’étés, où la lune
Apparaît en croissant à nos bêtes yeux nus
S’élevant vers le cap d’horizons inconnus
Sa pâle majesté sublimant les dunes
Nous avions bivouaqué en abri de fortuneLes chameaux dormaient encore, nos coups les exténuent
Je frappais un bendir, et d’un air ingénu
J’entamais un chant sans volonté aucune
Le cheikh, de mon péan instruit, vint tel un djinn
Puis d’un geste vif, gratta sa mandoline
Et ses filles dansèrent au son de mon art
Imazighen, c’est bien ainsi qu’on nous nommes
Ma foi, il n’y a pas plus libres hommes
Que ceux qui ont souri aux fiancées d’Anzar
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