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Titre : Gagner la guerre
Auteur : Frédéric Genêt d’après Jean-Philippe Jaworski
Année de parution : 2018
Edition : Le Lombard
Nombre de volumes : Premier volume « Ciudalia » paru, deuxième volume « Le royaume de Ressine » à paraître
ISBN : 59349
Quatrième de couverture : « Gagner une guerre, c’est bien joli, mais quand il faut partager le butin entre les vainqueurs, et quand il s’agit de nobles pourris d’orgueil et d’ambition, on en vient à regretter les bonnes vieilles batailles rangées et les tueries codifiées selon l’art militaire.
Pour rafler la mise, c’est désormais au sein de la famille qu’on sort les couteaux.
Et il se trouve que les couteaux, justement, c’est plutôt mon rayon... »
À Ciudalia, capitale du Vieux Royaume, le spadassin à gages Benvenuto Gesufal est chargé par la guilde des chuchoteurs d’occire un noble à la sortie du bordel de la via degli ducati, mais maldonne oblige, les choses prennent une tournure des plus désagréables. Embarqué malgré lui dans un imbroglio qui le dépasse, Benvenuto devra en dénouer les fils et faire face aux démons du passé…Adapté du roman de fantasy à succès de Jean-Philippe Jaworski, ainsi que de sa nouvelle Mauvaise donne du recueil Janua Vera, Gagner la guerre permet une intrusion pertinente dans le monde du Vieux Royaume et peut-être plus accessible au grand public que le jeu de rôle ou la lecture de toutes les œuvres du cycle. Le brio de Frédéric Genêt consiste à harmoniser un récit complètement subjectif, et se déroulant sur deux trames à la temporalité différente, tout en y ajoutant un rythme presque cinématographique. Graphiquement, l’album n’a rien à envier aux meilleurs tomes de Médicis car un très grand soin est apporté aux vêtements, armes et constructions architecturales des habitants de Ciudalia.
Gagner la guerre s’inscrit dans un genre de fantasy bien particulier, qui a connu une immense popularité ces dernières années du fait de la saga du Trône de Fer et de son adaptation télévisuelle Game of Thrones, le médiéval-fantastique. Cette division de la fantasy se caractérise par une solide base historique ainsi qu’une dimension politique souvent absente des canons habituels de la littérature merveilleuse. Sur cet univers semi-réaliste vient alors se greffer des éléments propres à la fantasy, se traduisant dans le cas du Vieux Royaume par un fort ésotérisme et l’existence de races non-humaines intelligentes. Si par souci de concision, le premier volume de la série n’a pas pu exploiter pleinement la richesse de la matière imaginaire qu’elle délivre, les prochains tomes sauront à n’en point douter dresser un portrait complet et vibrant du monde de Jaworski.
Le personnage de Benvenuto Gesufal, dont la cruauté n’a rien à envier au personnage décrit dans Le Jour des Rois d’Hugo auquel il emprunte son nom, se montre aussi détestable qu’attachant au fur et à mesure du récit. Si il est impossible de rendre parfaitement compte de la gouaille et de la subjectivité dont le protagoniste pouvait faire preuve dans le roman, le dessin permet à l’assassin une expressivité qui traduit le caractère ambigu du personnage. Aux antipodes d’un Elric ou d’un Thomas Covenant, Benvenuto est sans nul doute une excellente figure de antihéros car ses multiples défauts et son inimitable cynisme en font un personnage très humain. On ne l’appelle pas le bienvenu pour rien.
En outre, on appréciera le soin apporté à la carte du Vieux Royaume, grande absente des livres papiers. La note de Jean-Philippe Jaworski expliquant la genèse du personnage de Benvenuto permet une plus large compréhension de l’œuvre de l’auteur, et non moins intéressant est le cahier graphique de Genêt présent en fin d’album. On recommandera aux lecteurs les plus curieux d’enrichir leur expérience relative au Vieux Royaume par la lecture des recueils Janua Vera, Le sentiment de fer ou encore Comment Blandin fut perdu. Et si ces lectures ne suffisent pas à étancher cette soif d’aventure, on conseillera également une partie de jeu de rôle papier ou en ligne aux bibliophiles désireux d’apporter leur pierre à l’édifice de Jaworski.
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La koìnè est une langue universellement parlée dans tout l'Œkoumène. Ses neuf cas sont :
Le nominatif :Indiquant le sujet ou l'attribut du sujet.
Le vocatif : Indiquant l'interpellation.
L'accusatif : Indiquant le complément d'objet direct.
Le partitif : Indiquant le nombre ou la totalité.
Le génitif : Indiquant le complément du nom.
Le datif : Indiquant le complément d'objet indirect.
L'ablatif : Indiquant le déplacement ou le lieu.
L'instructif : Indiquant la présence.
L'abessif : Indiquant l'absence.
Il n'y a pas de neutre en koìnè, seuls subsistent le masculin et le féminin.
Les pronoms en koìnè sont :
Hìam : Je
Vìam : Tu
Ohnë : Il
Uhnë : Elle
Sìam : Nous
Tìam : Vous
Heör : Ils, avec un sens universel, sans distinction de genres.
Les formules de bases en koinè sont :
Väla : Bonjour. Ce mot a un caractère universel et peut être employé envers n'importe qui, selon le contexte, on pourra également le comprendre avec un sens familier "salut", ou un sens soutenu "salutations'. On peut également lui ajouter une notion de temporalité avec andiaväla pour "bonne journée" et kuväla pour "bonsoir" ou "bonne nuit.
Livähan : Au revoir.
Öt ötsi : S'il vous plaît.
Pirün : Merci.
Zvinek : Désolé ou pardon.
En espérant que cette introduction à la koìnè vous ait plu, malgré le peu de contenu qu'elle délivre. En vous souhaitant une bonne continuation.
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Indicatif :
Présent :
Je girafe
Tu girafes
Il girafe
Nous girafons
Vous girafez
Ils girafent
Imparfait :
Je girafais
Tu girafais
Il girafait
Nous girafions
Vous girafiez
Ils girafaient
Passé simple :
Je girafai
Tu girafas
Il girafa
Nous girafâmes
Vous girafâtes
Ils girafèrent
Futur simple :
Je giraferai
Tu giraferas
Il girafera
Nous giraferons
Vous giraferez
Ils giraferont
Passé composé :
J'ai girafé
Tu as girafé
Il a girafé
Nous avons girafé
Vous avez girafé
Ils ont girafé
Plus-que-parfait :
J'avais girafé
Tu avais girafé
Il avait girafé
Nous avions girafé
Vous aviez girafé
Ils avaient girafé
Passé antérieur :
J'eus girafé
Tu eus girafé
Il eut girafé
Nous eûmes girafé
Vous eûtes girafé
Ils eurent girafé
Futur antérieur :
J'aurai girafé
Tu auras girafé
Il aura girafé
Nous aurons girafé
Vous aurez girafé
Ils auront girafé
Conditionnel :
Présent :
Je giraferais
Tu giraferais
Il giraferait
Nous giraferions
Vous giraferiez
Ils giraferaient
Passé :
J'aurais girafé
Tu aurais girafé
Il aurait girafé
Nous aurions girafé
Vous auriez girafé
Ils auraient girafé
Subjonctif :
Présent :
Que je girafe
Que tu girafes
Qu'il girafe
Que nous girafions
Que vous girafiez
Qu'ils girafent
Imparfait :
Que je girafasse
Que tu girafasses
Qu'il girafât
Que nous girafassions
Que vous girafassiez
Qu'ils girafassent
Passé :
Que j'aie girafé
Que tu aies girafé
Qu'il ait girafé
Que nous ayons girafé
Que vous ayez girafé
Qu'ils aient girafé
Plus-que-parfait :
Que j'eusses girafé
Que tu eusses girafé
Qu'il eût girafé
Que nous eussions girafé
Que vous eussiez girafé
Qu'ils eussent girafé
Impératif :
Présent :
Girafe
Girafons
Girafez
Passé :
Aie girafé
Ayons girafé
Ayez girafé
Infinitif :
Présent :
Girafer
Passé :
Avoir girafé
Participe :
Présent :
Girafant
Passé :
Girafé
Ayant girafé
Gérondif :
Présent :
En girafant
Passé :
En ayant girafé
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